Patrimoine : Le catharisme

Le catharisme
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La religion cathare
Forme médiévale de christianisme, elle s’est développée dans différents pays européens. Se réclamant des évangiles, ses adeptes se considèrent comme la vraie Eglise du Christ et des apôtres, à la différence de celle de Rome qui a, selon eux, perverti l’héritage initial. Ils croient en deux principes créateurs, l’un pour le bien, l’autre pour le mal. Les âmes d’ici-bas, enfermées dans des corps de chair, ont oublié leur origine divine. Elles peuvent toutefois être sauvées en recevant le consolament qui unit l’âme à l’Esprit Saint. Ce baptême par imposition des mains est l’unique sacrement cathare. Les croyants se refusent à communier, adorer la croix…
En Occitanie, le catharisme se constitue en véritable église, structurée, hiérarchisée, avec à sa tête un corps clérical d’évêques et de diacres. Ceux qui ont reçu le consolament s’engagent à une vie ascétique de type monastique, à cette différence près qu’ils sont installés au coeur des bourgades. Là, ils mènent une vie communautaire dans des maisons de femmes ou d’hommes ouvertes à tous. Ils ne prélèvent pas la dîme mais travaillent et prient à la vue de tous. Ils se nomment eux-mêmes "bons hommes" et "bonnes femmes" et leurs fidèles, "bons croyants".

La redécouverte du catharisme

Il faut attendre 1870 et les écrits du pasteur protestant Napoléon Peyrat pour que l’on reparle de Montségur. "Arrivés au pied du pog, (…), nous abordâmes de front la montagne du château. (…) Le chemin primitif est presque effacé ; des vestiges attestent pourtant encore qu’il était construit en maçonnerie ou taillé dans le roc (…) la forteresse mutilée a perdu ses défenses et le sol penchant n’offre plus jusqu’aux murailles que l’aspect d’une carrière bouleversée…" Dans son "Histoire des Albigeois", les affabulations mêlées aux faits réels lancent la dimension ésotérique du site : le trésor, le Graal, le temple solaire…

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