Histoire : Les XIXe et XXe siècles

Les XIXe et XXe siècles
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À partir du milieu du XIXe siècle, le déséquilibre entre ressources agricoles et hausse de la démographie s’accroît d’autant que la maladie de la pomme de terre et la crise céréalière grèvent les revenus. Les cultures de rapport comme la vigne, notamment en vallée du Douctouyre, connaissent la crise du phylloxera qui détruit, en 1882, 90% du vignoble.

L’industrie aborde ses premières mutations profondes : déclin de la forge à la catalane, perte de vitesse de l’industrie du jais dont les moulins sont utilisés pour actionner les premières machines de l’industrie du peigne jusque là non mécanisée. Le Pays d’Olmes se dirige vers une prédominance du textile. C’est un véritable territoire de la laine qui se constitue en Pays d’Olmes. Au cours des Trente Glorieuses (1945-1975), il devient le premier centre cardé français. L’arrivée de la voie ferrée, la mécanisation, le recours à une main d’œuvre toujours plus nombreuse, génèrent travail et confiance en l’avenir.

Ces grandes mutations entraînent des changements dans le paysage. Avec la machine à vapeur, les cheminées se multiplient pour l'évacuation des fumées, la ventilation. L’autre élément nouveau est la toiture en sheds (forme en dents de scie). L’enrichissement des grandes familles industrielles, ou en tout cas liées à l’industrie, entraîne également  la construction de nouvelles bâtisses.

Parallèlement à ces grandes mutations, le territoire observe également de grands travaux de restauration et d’embellissement, en particulier pour les édifices religieux, laissés en décrépitude depuis la Révolution.

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