Elle apparaît en 1318 dans les pouillés de Mirepoix (dénombrement des bénéfices du diocèse). Son architecture révèle plusieurs campagnes de travaux. Le chevet est sans doute roman (XIe-XIIe siècles). De forme semi-circulaire, il est plus étroit que la nef et est voûté en cul-de-four. Les moellons qui le composent, grossièrement taillés, sont disposés en assises régulières. Les trous que l’on voit recevaient les extrémités de poutres horizontales lancées sur la largeur du bâtiment. Celles-ci soutenaient les planches de l’échafaudage et le solidarisaient avec la construction en cours. Sur la face sud du chevet, une très petite fenêtre, actuellement murée, pourrait relever de cette période.
La travée de choeur peut aussi être romane en dehors des ouvertures. La date de 1546 sculptée sur une pierre du mur sud de la travée de choeur peut correspondre à une rénovation. Les fenêtres en arc brisé ou rondes (oculi), la nef et le clocher-mur à trois baies, étayé de contreforts, datent des travaux du XIXe siècle.