Une forte extension au XXe siècle
Après la croisade contre les cathares au XIIIe siècle, le territoire de Saint-Jean-d’Aigues-Vives fait partie de la seigneurie de Mirepoix, donnée à Gui de Lévis, bras droit de Simon de Montfort. à partir de 1627, il passe dans celle de Lavelanet, puis à la famille de Fumel. Les habitations sont alors peu nombreuses. Sur le cadastre " napoléonien " de 1839, elles apparaissent encore clairsemées dans les hameaux. La proximité avec Lavelanet amène le village à réellement se développer au XXe siècle.
L’église Saint-Jean-Baptiste
Si elle est mentionnée dans les textes en 1318, les désordres de maçonnerie notamment côté nord, les différentes ouvertures, l’ajout de la sacristie… dénotent plusieurs restaurations. Sa reconstruction est mise aux enchères en 1528 et les tailleurs de pierre du village, Pascal Bloy et Louis Maubert ainsi que le charpentier Antoine Brunin sont retenus. Des blocs de grès taillés, prélevés peut-être dans les bancs de proximité, sont utilisés pour les encadrements et dans les murs. La peinture du Christ en croix a été exécutée par Mady de la Giraudière, lavelanetienne qui s’est illustrée dans l’art naïf au XXe siècle.